Quand on sait qu’avec Vaperz Cloud, la version ‘mini’ d’un atomiseur fait 25 mm et que la ‘normale’ fait 30 mm, on se doute bien qu’une version XL va affoler les compteurs. Et c’est effectivement le cas ici puisqu’avec le Valkyrie XL RTA, les Américains de Vaperz Cloud sortent l’artillerie lourde : 49 mm de haut, pour 40 mm de diamètre !
Un mastodonte qui, à l’unboxing, impressionne vraiment. Comme on pouvait s’y attendre, l’atomiseur est lourd, les finitions sont impeccables, comme toujours chez Vaperz Cloud. Mais c’est surtout qu’avec sa silhouette plutôt trapue, le Valkyrie XL est vraiment massif ! On a beau savoir que sur le papier, l’ato est un 40mm, il faut bien reconnaître qu’une fois qu’on l’a en main, il y a de quoi être intimidé. D’emblée se pose alors la question de la box sur laquelle on installera ce beau bébé.

Drip-tip et airflow
Les mensurations exceptionnelles du Valkyrie XL font voler en éclat nos petites habitudes vapistiques, au premier rang desquelles le drip-tip. Ici, point de 810. On est sur un drip-tip propriétaire de pas moins de 24 mm de diamètre. À l’usage, c’est un peu particulier, il faudra aimer.

En tout cas, c’est cohérent avec le tirage de l’atomiseur, qui est trèèès aérien ! 2 séries de 33 ouvertures, situées de part et d’autre de la partie haute du tank, s’étalent sur 21 mm de large. Nous voilà donc prévenus : le Valkyrie XL est un RTA top-airflow taillé pour les très gros nuages, comme si on n’en avait pas déjà suffisamment dans notre ciel automnal actuellement.
Niveau remplissage, ça s’effectue bien évidemment par le haut, en dévissant le top-cap ¼ de tour.

Le système de glissière est parfaitement réalisé, ça fonctionne comme un charme.

Les haricots sont larges, on peut y aller gaiement avec tout type de flacon.
Lorsqu’on dévisse la bague métallique du bas (le plateau), on se retrouve avec ceci.

Une chambre d’atomisation dotée de 2 énormes manches à air. En réalité, on est sur un système de double cloche, somme toute assez classique pour un RTA top-airflow.

Ce qui est intéressant sur cette version XL du Valkyrie, c’est que le réducteur de chambre a été repensé par rapport aux versions ‘mini’ et ‘normale’ de l’atomiseur : exit l’ultem, bienvenue l’acier 316L.

Mais au-delà du changement de matériau, on remarque surtout que le réducteur de chambre n’est plus percé sur les flancs : si sur les versions ‘mini’ et normale du Valkyrie, l’air venait taper les coils latéralement, là ce n’est plus le cas. Désormais, il emprunte une trajectoire totalement descendante via les manches à air…

… jusqu’à descendre tout au fond du plateau et venir ensuite taper les coils par le dessous. Le trajet est donc plus long, on verra dans un instant pourquoi les concepteurs ont opté pour ce changement. En attendant, pour enquiller le réducteur de chambre sur le plateau, il faut le positionner comme ceci.

Ensuite, tout s’emboîte parfaitement,

l’usinage des pièces étant irréprochable.
Plateau et montage
Le deck du Valkyrie XL est un postless épuré où rien ne viendra contrarier la mise en place des résistances.

L’espace de travail est colossal, donc très confortable. Néanmoins, il est à noter que l’espacement entre les plots positif et négatif du plateau est énorme : 11 mm !!
À mensurations exceptionnelles, coils exceptionnels : lors des premiers tests, j’ai opté pour des résistances tournées sur axe de 40 (4 mm) !

Mais après plusieurs essais, les meilleures sensations ont été procurées par des coils de 3.5 mm de diamètre. Dans tous les cas, les pattes sont coupées à 6 mm.

Pour la phase de cotonnage, c’est simple : on coupe les mèches à la largeur du plateau.

Par contre, les niches à coton ont beau être très larges, une petite taille en biseau des moustaches facilitera grandement la mise en place.

Cette étape n’est pas obligatoire, mais tout de même fortement recommandée : d’une part, ça permet au coton de bien garnir les niches sans jamais être tassé. Mais ça permet surtout d’optimiser l’irrigation du coton.

Vaper en Valkyrie XL RTA
Ce dernier point est très important car que vous ayez opté pour des coils tournés sur axe de 35 ou de 40, vous vous doutez bien qu’il va falloir envoyer des watts pour émouvoir un tant soit peu le Valkyrie XL RTA. Or, un coton trop tassé et le dry-hit ne sera pas loin !
Allez, on envoie la sauce ! À 120 watts, le Valkyrie XL produit une vape énorme, très dense en bouche, tandis que le volume de vapeur est ahurissant : en 2 ou 3 bouffées, le brouillard écossais s’invite dans votre salon ! Par ailleurs, on pourrait croire qu’avec une telle puissance, la vape va être brûlante, mais pas du tout : grâce au long trajet imposé par les manches à air, les coils sont bien refroidis et la vapeur reste tiède. Le tirage, bien que très aérien en full open, reste smooth en toute circonstance. Contrairement à ce que les apparences pourraient laisser croire, on n’est pas sur une vape sauvage, mais au contraire stable, bien maitrisée et relativement calme.

Retrouvez le Valkyrie XL RTA
Quant au niveau du rendu, le Valkyrie XL se défend très bien : les saveurs sont là ! Bien sûr, on ne peut pas demander à ce mastodonte d’être une référence sur la précision de rendu et de décortiquer les jus les plus complexes comme le feraient les meilleurs atos MTL : ce n’est pas son terrain de jeu. Non, quand on prend un Valkyrie XL, c’est pour envoyer du lourd. Et dans sa zone de confort, à savoir la très grosse vape aérienne, l’équilibre des jus qu’on lui confie est bien respecté et les arômes sont bien saturés. Que ce soit avec des jus fruités ou gourmands, le Valkyrie XL s’en sort merveilleusement bien à condition d’envoyer suffisamment de puissance.
Sans surprise, les 9 ml du tank descendent relativement vite, mais c’est logique à ces puissances-là. En tout cas, si vous cherchez une expérience de vape inhabituelle et qui vous sorte de la routine, vous avez tapé à la bonne porte : la vape du Valkyrie XL est à l’image de l’atomiseur, démesurée !

Renaud
- - Les saveurs !
-
- La facilité de montage
-
- Zéro fuite
- - Drip-tip propriétaire
-
- Consommation XL