C’est une fois de plus au Royaume-Uni qu’une étude (fiable, évidemment) montre en quoi le rôle des arômes, autre que le tabac et le mentholé, est important pour stopper la cigarette à l’aide de la vape. L’étude est aussi intéressante dans sa méthode qui utilise les moyens numériques, mails et SMS, pour apporter une aide personnalisée. L’étude, par ces moyens et la fréquence des conseils (plusieurs fois par jour en début de sevrage), apporte un accompagnement individuel tentant de correspondre au profil de la personne. Ce sont 1241 personnes qui ont participé à cette étude unique.
.jpg)
Chacun des participants s’est vu attribué, en fonction de son profil, du matériel, des e liquides avec un taux de nicotine précis. Point important, il a été demandé si le choix de la saveur était important pour le fumeur. Précisément, s’il souhaitait vapoter une saveur de tabac ou bien effectuer “un changement complet” avec un autre type d’arôme. Du côté du taux de nicotine, l’habituelle question fut posée : “Combien de temps après le réveil, fumez-vous votre première cigarette”. Bien sûr, à la réponse moins de 30 minutes, le dosage en 18 mg/ml fut proposé.
.jpg)
Un autre point intéressant concerne l’appréhension des difficultés techniques de la cigarette électronique. Un kit de base, batterie et clearomiseur, fut proposé pour les participants sans appréhension. Pour les autres, le choix pouvait être un kit Endura Apex de Innokin (batterie au format tube et clearomiseur). Ou encore un simple pod à cartouche jetable pour le plus simple des modèles.
.jpg)
Concernant les arômes, les participants qui ont choisi un arôme autre que le tabac, ont vapoté une saveur fruitée. Les personnes ont majoritairement respecté les conseils envoyés par SMS pour commencer leur passage à la cigarette électronique (94 % ont suivi le taux de nicotine préconisé). Les conseils personnalisés ont donc été suivis. Les résultats sont éloquents. Les personnes qui ont été conseillées quotidiennement par SMS et conseillées sur les arômes, montrent le taux d’abstinence le plus élevé au bout de quatre semaines. Parmi ces conseils, la possibilité de changer d’arôme en cours de test si celui choisi ne plaisait pas. Les participants n’ayant pas reçu ou vu ce conseil ont des résultats inférieurs.
.jpg)
Cette étude a ses limites, elle demande une assiduité des participants qui est difficilement vérifiable, un point soulevé par les chercheurs. Cependant, elle confirme le rôle des saveurs et l’importance du choix pour le succès d’un sevrage. Elle montre également l’importance du suivi, de l’accompagnement de la personne. Plus de détails sur le Vaping Post.
.jpg)
Il est plutôt rare de trouver une étude qui procède à la manière d'un shop de vape, en questionnant le fumeur sur ses besoins, mais aussi ses goûts, ses connaissances techniques. La précision est pleine de sens…
.jpg)
Pascal