Le blog du Petit Vapoteur
Arômes : des experts recentrent le débat sur les arômes.

Arômes : des experts recentrent le débat sur les arômes.

28/04/2025  /   L'actu Société/Santé/Loi

Le 28 mars 2025, le Vaping Post rebondit sur un reportage de France Info concernant les arômes et leur toxicité. L’article du Vaping Post donne la parole à Jérémie Pourchez, directeur de recherche au Centre ingénierie et santé de Saint-Etienne.

Jérémie Pourchez :« Mon objectif était d’apporter un éclairage scientifique le plus objectif et factuel possible à la population de plus de 3 millions de vapoteurs français qui pouvait s’interroger face à des informations issues de publications scientifiques parfois très alarmistes sur le risque sanitaire du vapotage comparativement au tabac fumé »

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Selon le scientifique, l’utilisation d’une cigarette électronique n’est pas quelque chose de sain intrinsèquement, mais “n’a pas non plus une toxicité très importante”. Son confrère Sébastien Soulet, chargé de recherches à ingé sciences et expert dans l’étude des produits de l’inhalation, apporte une précision au niveau des arômes. Ce ne sont pas les arômes en particulier qui posent un problème, mais certaines molécules qui les composent. Il ne faut pas généraliser à un arôme particulièrement comme ce fut le cas avec le buzz des arômes fruits rouges.

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Ces molécules qui posent un problème, supportent moins l’étape de la chauffe lors du vapotage, tout simplement. Une molécule à problème bien connue, le cinnamaldéhyde, présente dans les arômes de cannelle.

Les recherches montrent que même avec 300 bouffées quotidiennes d’un e liquide avec cette molécule, la concentration reste inférieure à la concentration préconisée par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), “... les données du vapotage dans le scénario à la concentration la plus forte, reste en dessous des données toxicologiques disponibles sur l’ECHA”. Il faut donc relativiser les risques quand ces molécules sont utilisées avec une cigarette électronique.

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Pour les vapoteurs particulièrement soucieux de leur santé, les chercheurs apportent des éléments de réponse.

  • Choisir des e liquides avec des compositions simples, sans un grand nombre d’arômes. Diminuer le nombre d’ingrédients, c’est diminuer les risques de “décomposition thermique” des molécules et donc la possibilité de générer des gaz potentiellement toxiques. Car les ingrédients dans un e liquide réagissent tous différemment lors de la chauffe.
  • Les puissances utilisées pour atomiser les e liquides sont aussi à surveiller. Plus de puissance, c’est plus de chance de dégrader la composition du liquide. Ainsi que la résistance elle-même, pourrait-on ajouter. Une résistance en bon état et utilisée correctement est indispensable pour une vape safe.
  • La durée de la bouffée est aussi à prendre en compte, mais sur ce point, la majorité des cigarettes électroniques savent gérer.

Il est devenu commun d’affirmer que la cigarette électronique est 95% moins nocive que la cigarette fumée. Ces études s’intéressent (et nous intéressent) aux 5 % restants. Pour Jérémie Pourchez, vapoter n’est pas anodin pour la santé, mais il rappelle que vapoter reste préférable à fumer et que, après une quinzaine d’année d’existence, “aucune maladie grave ne peut directement être imputée au vapotage”.

Retrouvez plus d'informations : Vaping Post, Dangers arômes, un expert répond

Pascal

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